
Parrot aime bien l’originalité et le démontre une nouvelle fois avec le Swing, un mini-drone qui fait aussi office de petit avion.
Sommaire
Prix et caractéristiques techniques
Après le test du Parrot Mambo, nous passons à la vitesse supérieure avec la présentation du nouveau drone Parrot Swing. Ce mini-drone commercialisé au prix abordable de 139€ sur le site officiel de Parrot est un hybride mélangeant drone et avion, chose peu commune actuellement. Comme nous le verrons plus loin, cette particularité apporte autant d’avantages que d’inconvénients. Mais avant toute chose, voyons quelles sont ses caractéristiques.
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La diagonale entre les hélices est relativement impressionnante pour un mini-drone : 310 mm ! Cette taille imposante est due aux quatre ailes qui assurent le maintien en mode avion. La carlingue est en fait aussi petite que celle du Mambo et quasiment conçue pareil. Tout comme son petit frère, le Swing est doté d’une caméra qui filme à 60 fps, ainsi que d’un capteur à ultrason qui permet la stabilisation automatique. On reste sur un modèle pour les débutants, les assistances de vol sont nombreuses. Notez que la caméra ne sert pas aux vols en immersion, elle peut au mieux prendre des clichés et prises de vues de 0.3 MP. Son principal objectif est la stabilisation de l’engin volant. Le drone est très léger : 75 grammes seulement.
Le Swing utilise uniquement le Bluetooth pour communiquer avec le contrôleur. Bien qu’il soit pilotable avec un smartphone (portée 20 m environ), il est recommandé de le diriger avec la manette FlyPad qui est incluse dans le paquet (portée 60 m environ – compatible par exemple avec le Mambo, le Cargo mais pas avec le Ar Drone ou le BeBop). Vendue seule, elle coûte 39€. Le drone de Parrot pouvant voler jusqu’à 30 km/h, son usage est plus que recommandé.
Tout comme le Mambo, le Swing est très basique et vise clairement les débutants. Reste à voir comment il se comporte en situation réelle.
Prise en main du Parrot Swing
Compatibilité : Android 4.4+ et iOS 7+
Appareil de test : Oneplus One sous Android 6.0 Marshmallow
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Le Parrot Swing ne nécessite pas obligatoirement l’application FreeFlight Mini pour voler. Il suffit de l’appairer à la manette FlyPad et il est paré au décollages, atterrissage et autres cascades ! L’application permet néanmoins de le mettre à jour et de régler quelques paramètres de vol. Je vous recommande donc un appairage régulier au smartphone, ne serait-ce que pour bénéficier des derniers firmwares en date.
Une fois opérationnel, il suffit d’insérer la batterie à l’arrière de la carlingue. Vous serez prêt pour un vol inaugural. Certaines précautions s’imposent cependant, car le Swing est extrêmement fragile. En effet, les ailes sont en polypropylène et enchâssées entre de fines tiges de fibres de carbone. Les hélices ne sont pas protégées par des carènes. Le vol en intérieur n’est pas impossible, mais fortement déconseillé. A cause de sa forte prise au vent et son poids léger, le mini-drone devra ainsi être utilisé en extérieur par beau temps sans une once de vent sous peine de le voir partir à la dérive de façon incontrôlable. Parrot a d’ailleurs prévu le coup et offre 4 hélices de rechange dans la boite.
Après ces quelques conseils, il est temps de faire quelques essais. J’ai utilisé la manette FlyPad en conjonction avec mon smartphone afin d’avoir le maximum d’informations à l’œil. L’application indique en effet le temps de vol et la batterie restante. Sans elle, il faut se contenter d’un clignotement de la LED sur la télécommande avec une vibration en cas de batterie faible.
Pour le décollage, c’est tout simple : un appui sur le bouton central du FlyPad fera décoller le drone à 1 m du sol. Il tentera ensuite de se stabiliser en attendant vos ordres. Avec ses larges ailes et sa légèreté, le moindre coup de vent est susceptible de le rendre assez difficile à contrôler, surtout en mode quadricoptère. La manette est réglée en mode 2, les gaz sont donc à gauche et la direction à droite. Pour passer en mode avion, il suffit d’appuyer sur la gâchette droite du FlyPad, chaque appui basculant un peu plus le Swing à l’horizontale (et augmentant donc sa vitesse). Cette transition en plusieurs étapes sera idéale pour les débutants qui pourront appréhender le changement de commandes entre les deux modes de vol.
La vitesse maximale est limitée à 30 km/h et un coupe-circuit peut être activé en cas de choc. La stabilisation est assurée par l’électronique de bord, il n’y a donc pas grand-chose à faire pour profiter du Parrot Swing. Les sensations de vol sont néanmoins agréables, surtout en mode avion. L’engin répond bien aux sollicitations de la manette. Si vous tentez le pilotage avec le smartphone, vous risquez d’être vite déçu. La FlyPad permet un contrôle plus précis qu’un écran tactile. Certaines cascades sont réalisables en mode avion : demi-tonneau, demi-flip et looping. Là encore, tout est automatisé sans possibilité de le faire en mode manuel. Les utilisateurs ayant un peu d’expérience resteront vite sur leur fin. L’application permet quand même de faire quelques réglages : altitude maximale, vitesse ascensionnelle, inclinaison, vitesse de rotation. On peut donc pousser le drone un peu plus loin une fois sûr de ne pas le planter dans le premier platane venu.
S’adressant aux débutants, je dois avouer que le Parrot Swing m’a plus séduit que le Mambo. Le basculement entre deux modes de vol est bien fichu et permet d’expérimenter diverses sensations là où le Mambo se contentait d’accessoires pas forcément très utiles.
Autonomie
Pour sa collection de mini-drone Parrot a choisi des batterie LiPo identiques sur chaque modèle. On retrouve donc exactement la même batterie de 550 mAh que sur le Mambo déjà testé sur notre site. Celle-ci est amovible et s’insère à l’arrière de l’appareil. La recharge s’effectue via un port micro-USB. Comptez environ 30 minutes de charge avec un chargeur délivrant 2.1 A. Si vous passez par un courant à 1 A, il faut alors patienter 65 minutes.
Le temps de vol est comme souvent très limité sur ces petits appareils. Le Swing tient donc 7 minutes en mode quadricoptère et 8 minutes 30 environ en mode avion. Pour ma part, j’ai tenu environ 7 minutes en mode avion, mais avec pas mal de vent. Quoiqu’il en soit, je vous recommande vivement d’acquérir des batteries supplémentaires. Parrot les commercialise à 14.90€ sur son site officiel.
Pièce détachées
Le Parrot Swing est un appareil très fragile et il y a de fortes chances qu’un jour ou l’autre il vous faille changer une pièce, les ailes en particulier. Le constructeur propose donc divers accessoires de rechange sur son site et les prix restent plutôt abordables. Notez que 4 hélices de rechange sont déjà incluses dans le paquet :
- Batterie + chargeur : 22.90€
- Moteurs A et C + bras (noirs ou blancs) + vis : 19.90€
- Ailes x 4 : 19.90€
- Coque + vis : 7.99€
- Hélices x 4 : 4.99€
- Batterie 550 mAh : 14.90€
Conclusion
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