Le gouvernement Ivoirien a manifesté ce jeudi 30 mars 2017, sa satisfaction face à la décision de la justice, qui a acquitté Simone Gbagbo de crimes contre l’humanité. Il a aussi réitéré, en conseil de ministre qu’il maintenait sa position de ne pas transférer l’ex-première dame à la Cour pénale internationale (CPI).

image d’archives utilisée à titre d’illustration. Crédit photo : abidjan.net
Le Mardi 28 mars, la cour a déclaré Mme Gbagbo « non-coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » commis lors de la crise post-électorale et « ordonné sa mise en liberté ».
Après ce verdict, le collectif des victimes de la crise a appelé à « l’exécution du mandat d’arrêt » lancé par la CPI contre l’ex-première dame. Le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a déclaré que la Côte d’Ivoire reste sur sa position de ne pas transférer l’ex-dame à la CPI. Prononcée par la justice en 2015, Simone Gbagbo purge une peine de 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Le gouvernement se félicite des réformes engagées pour le renforcement de sa justice. Il tient à l’a rendre plus professionnelle, transparente, indépendante.
Stéphanie Kouassi